Quelques brises glace pour commencer

Briser la glace ce n’est pas seulement installer un climat convivial. Briser la glace dans une perspective de transformation sociale ça peut être :

• Avant tout sortir des présentations par ce qu’on fait dans la vie ou quel statut on occupe :
  • Dans nos espaces collectifs, on essaye de se définir autrement et de ne pas rentrer dans les hiérarchisations habituelles ; et ce afin d’amorcer de la légitimité dans chacune des paroles.

• • Au contraire parfois on peut oser aller questionner les relations de pouvoir existantes afin de les visualiser ensuite.

• Se découvrir et se raconter :
  • Permet à certain participants de se retrouver dans le groupe en empruntant une porte qui n’est pas d’emblée théorique mais de l’ordre du vécu. Par effet boule de neige, on essaye par-là de favoriser les interactions de tout un chacun.e dans le groupe, de rendre possible l’expression d’entrée de jeu.

• • Cela peut aussi nous amener à commencer à connecter les vécus à une thématique : faire le pont entre nos histoires personnelles et la thématique du moment.

• Se situer par rapport à la société ou par rapport à une thématique :
  • Avant de se lancer dans des grands débats, il est souvent très utile de situer la parole de chacun.e afin de mieux comprendre les positionnements qui en découlent.
    Exemple : si la thématique de la rencontre est la création de collectifs, on peut supposer que si l’on apprend lors du brise-glace qu’un tel détient un local alors qu’une telle non, leurs avis seront certainement différents.

• • Ça peut permettre à l’inverse de se retrouver autour de préoccupations communes : « tiens on vient toutes les deux de zones rurales dans lesquelles on aimerait revenir : peut-être partageons nous des choses communes à partager »

Le geste et le prénom

Un Jeu d’interconnaissance pour connaitre les prénoms
Durée : rapide // Nombre de participants : petit à moyen groupe

En cercle, une première personne se lance et associe son prénom à un geste. Son voisin devra alors répéter le prénom qui vient d’être prononcé + le geste associé, puis donner à ton tour son propre nom et l’associer à un nouveau geste.

La personne suivante devra répéter le premier nom prononcé + le geste associé + le deuxième nom prononcé et le geste puis à son tour le sien avec encore un nouveau geste. Et ainsi de suite jusqu’au dernier qui doit répéter l’ensemble de la démonstration !

Présentation croisée

Un Temps d’interconnaissance en binôme pour débuter tranquillement.
Durée : variable

Autour d’une question (ou plusieurs), inviter les participants à se raconter en binôme.

Listing de questions possibles :

• Quelle est l’histoire de votre / ton nom de famille ?
• Décrivez l’endroit où vous vivez en trois mots
• Comment avez-vous atterrit ici ?
• Qu’est-ce qui vous anime à venir en formation ?
• Dans le mois passé, qu’est-ce qui vous a révolté ?
• Cette dernière semaine, qu’avez-vous appris ?

Soit il y a restitution en grand groupe et la personne présente son/sa voisin.e. Soit deux binômes se retrouvent et rediscutent ensemble.

Ce qui nous lie

Durée : 10/20 minutes // Nombre de participants : - de 20 // Matériel : de la ficelle

Un Groupe avec des participants se connaissant déjà

Une Technique de visualisation des liens entre les participants

En cercle, chacun donne son prénom et lance la pelote à la personne de son choix tout en gardant le bout de la ficelle. Il explique alors le lien qui l’unit à la personne qu’il a choisi (ex. l’appartenance à un même collectif, le lieu d’habitation similaire, le cœur de métier…). Le participant avec la pelote dans les mains recommence, jusqu’à ce que tous les participants soient reliés entre eux avec la ficelle.

Cherchez dans le groupe quelqu’un.e qui …

Durée : variable en fonction des phrases à la volée // Nombre de joueurs : pas de limite, possible avec un grand groupe

Pour une version animée : les personnes sont invitées à déambuler dans l’espace, l’animateur.trice lance à la volée : « Cherchez dans le groupe quelqu’un qui….. »

• Parfois on peut commencer par des caractéristiques réparables (… a des chaussures rouges !) pour atterrir sur le thème de la formation (… a déjà animé un brise-glace !) ou pour révéler des inégalités (… est propriétaire !)

Pour une version plus longue et plus dans le dialogue :
En amont l’animateur.trice réalise une grille avec des informations qui lui semblent intéressantes à enquêter.

Puis il invite les participants à se déplacer dans la salle et à interroger les autres participants sur cette base. Quand un participant donne une réponse positive, il inscrit son nom dans la case correspondante et s’adresse à une autre personne pour la question suivante.

Pour une version vraiment très dynamique :

Les participant.es sont placés en cercle, tous assis sur une chaise. Il ne doit pas y avoir plus de chaises disponibles que de personnes assises (on met à l’écart les chaises en trop).

Un.e volontaire est placé.e debout, au centre. Cette personne lance un énoncé qui la qualifie ainsi que d’autres membres du groupe :

Elle peut dire « Je lance un avis de tempête pour toutes celles et ceux qui […] par exemple : n’ont pas envie de baisser les bras » ou alors « je viens de recevoir un appel pour celles qui [...] subissent des discriminations du fait de leur genre ».

Les personnes qui se sentent concernées se lèvent pour aller s’asseoir sur une autre chaise.

Si une personne se lève, elle ne peut pas se rassoir à sa place. Le but de la personne ayant lancé l’énoncé étant de trouver une chaise sur laquelle s’asseoir. Il restera donc forcément une personne au centre, sans chaise, qui lance à son tour un énoncé.

Positionnement dans l’espace

Durée : minimum 10 minutes // Nombre de participants : de 5 à 20

Technique de visualisation des positionnements des participants (par rapport à un sujet, à une expérience personnelle…) dans l’espace

Le formateur définit dans un premier temps une échelle de positionnement dans l’espace (pôles négatif ou positifs, échelle graduée de durée ou de temps…) entre deux murs ou au travers d’une salle

L’animateur.trice lance des questions à la volée :

• Combien de temps avez-vous mis pour venir ?
• Depuis combien de temps travaillez-vous dans votre structure ?

Face à ces questions les participants « répondent » en se plaçant dans l’espace sur l’échelle spatiale. Au fil des questions ils se croisent sur cette échelle.

On peut aussi se positionner sur une carte imaginaire (du pays, de la région, du quartier, du monde) définie dans l’espace de la salle (avec comme question « où est ce que j’ai grandi », « où est ce que je travaille », « où est ce que je passe le plus de temps »….)