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6Expérimenter des alternatives de changement social

« Des actions collectives solidaires, en tant qu’alternatives au système dominant individualiste et compétitif, ont un impact en terme de changement social. »

Notre base de départ :

  • Les actions collectives solidaires tentent d’inclure les personnes les plus vulnérables et souvent exclues des processus de transformation sociale.

Ce que nous avons appris :

  • Les actions collectives solidaires comportent en elles une dimension politique, même si elles ne visent pas toujours à modifier les politiques publiques en tant que telles, dès lors qu’elles contribuent à améliorer la vie de la communauté.
  • Il est intéressant de travailler la dimension géographique des mobilisations des personnes, en pensant des groupements à périmètres et objectifs adaptés.
  • Les actions collectives solidaires peuvent soit être des initiatives historiques réadaptées au contexte, soit être inspirées d’alternatives existantes sur d’autres territoires et adaptées localement. D’autres sources d’inspirations sont à explorer.
  • Les rencontres entre collectifs sont une grande source d’inspiration pour proposer des alternatives.
  • Les acteur-rice.s peuvent rencontrer des embûches, des obstacles, des réticences de diffusion, dans la mise en place de ces actions, au niveau individuel et/ou au niveau des acteur-rice.s du territoire, mais des stratégies sont expérimentées pour y faire face.

Ce qu’il reste à vérifier :

  • Les actions collectives solidaires peuvent être localement source d’innovation économique, sociale, politique et/ou environnementale. Elles sont qualifiées d’innovantes en fonction de leur capacité à répondre aux spécificités du territoire concerné.
  • L’analyse d’impact des actions collectives solidaires donne à celles et ceux qui s’y investissent la capacité de démontrer leur contribution au changement social.

Un exemple d’activités/actions : Le MPP en Haïti !

Le MPP accompagne 2 types de collectifs. D’une part les groupements paysans qui s’engagent à mener une activité économique collective de production/transformation agricole, d’élevage, ou d’artisanat. D’autre part les brigades agro sylvicoles (BAS) qui mettent en place des activités de reboisement et de lutte contre l’érosion des sols sur les parcelles des membres. Aussi bien les groupements que les BAS utilisent des techniques agro-écologiques.
Les BAS favorisent l’entraide et l’apprentissage entre pairs : c’est le collectif qui se met au service des individus ; alors qu’au sein des groupements c’est l’individu qui est au service du collectif à travers une démarche solidaire.
Les groupements et les BAS participent aux actions de mobilisation et de revendication organisées par le MPP pour promouvoir la souveraineté alimentaire et le rôle du paysan.ne en Haïti.

Nos 6 priorités